En lien avec la sagesse taoïste nous nous interrogeons :
- Que peut-on dire du Tao ? -
- Pourquoi est-il si important de vraiment occuper notre place d’homme entre Ciel et Terre ? -
- Qu'entend-on par "énergie" ? -
- Comment vivre au mieux en nous conformant :
- au yin/yang, -
- aux cinq mouvements, -
en habitant le " champ de cinabre inférieur ", situé dans le bas-ventre...
Nous développons notre réflexion en prenant appui sur des textes majeurs de la tradition chinoise. Nous entrons plus profondément dans le ressenti du monde que nous ouvre la sagesse taoïste en contemplant des oeuvres qu'elle a produites : peintures, calligraphies, sculptures...
Les philosophies indo-tibétaines nous donnent des outils pour vivre en finesse notre relation à nous-mêmes et au monde.
Elles montrent que ces relations s'effectuent par le jeu de cinq consciences sensorielles et d'un sixième sens mental.
Nous découvrons que, si nous devenons plus habiles à en jouer, notre relation sensorielle et mentale à nous-mêmes et au monde, tout à la fois s'enrichit et s'affine. Elle peut glisser vers des dimensions de plus en plus énergétiques et devient alors de plus
en plus subtile.
Ce glissement vers le plus subtil nous est nécessaire si nous voulons nous aventurer dans la pratique méditative.
Pour traiter de ces points, nous prenons tout particulièrement appui sur l'enseignement de Tarab Tulku Rinpoché, lama tibétain (1935-2004).
La mise en expérience se fait par le qi gong, la méditation et... le jeu de la barbotine !
Qi gong, 气功 signifie, « travail sur l’énergie »
Nous utilisons notamment le qi gong de Leung Kok Yuen (1922-2013), médecin chinois traditionnel, lui-même issu de 13 générations de médecins.
Nous pratiquons dans la nature, dès que le temps le permet.
La méditation se dit en tibétain. gompa qui signifie "s'accoutumer à", "se familiariser avec".
Il s’agit de s’exercer à entrer par le ressenti
- dans des dimensions du corps de plus en plus énergétiques -
- dans des dimensions de l'esprit de plus en plus profondes -
Pour ce faire nous prenons tout particulièrement appui sur l'enseignement de Tarab Tulku Rinpoché, lama tibétain (1935-2004).
Le jeu de la barbotine a été imaginé par Daniel de Montmollin, Frère de Taizé ( né en 1921) et potier.
Il nécessite une pâte de kaolin (la barbotine), une planche et des mains pour entrer dans le ressenti de la matière et y développer un jeu créatif en lequel tout l'être est sollicité depuis les consciences sensorielles jusqu'à l'esprit.
De manière ludique, il nous permet d'avancer sur le chemin d'une reconnexion profonde du corps et de l'esprit, de nous-mêmes et du monde.
Il nous mène vers le vécu d'une méditation en acte où calme et mouvement deviennent un.
Le jeu de la barbotine se pratique lors de sessions de week-end que j'anime en collaboration avec Juan Jaimes Iwasaki (
blog : Juan Céramique).
Les années suivantes
En prenant appui sur les bases posées en première année, nous explorons plus avant les dimensions physiques et énergétiques de notre corps, unies à un ressenti de plus en plus fin de l'esprit.
Concomitamment, nous essayons de traverser le lieu hautement conflictuel des émotions.
Peu à peu, nous découvrons des niveaux de nous-mêmes moins déchirés, moins duels, plus harmonieux.
Nous ouvrons une voie vers un au-delà de la peur, du rejet, de l’attachement,
vers l’unité du corps et de l’esprit
de notre microcosme et du macrocosme
vers l’unité avec tout le vivant,
vers l’unité avec nos frères, les hommes